Extrait de mes lettres de correspondance, Djibouti 1990 : » Ce tableau porte un témoignage de ce que j’ai vu et ressenti. Pour remettre dans le contexte, il y a plus de vingt ans, une des tâches à effectuer au détachement aérien où je travaillais, était d’amener les ordures des mess à la Douda, la décharge publique de Djibouti-ville. Et de s’y retrouver une fois à l’intérieur, cela aura été pour moi comme une gifle, un choc. Les immenses monticules de déchets qui la composent ressemblent à des collines d’immondices, et la chaleur du pays en accentue l’odeur fétide qui s’en dégage. A l’intérieur de la décharge, des Djiboutiens y vivent ; des adultes, des enfants, des plus âgés… « – Pascal Furlan
Aujourd’hui, je souhaite vous présenter un tableau qui occupe une place spéciale dans mon cœur. Son nom est « La Douda« , et à travers cette toile, je désire partager avec vous un instant saisissant de ma mémoire.
« La Douda » est une peinture acrylique sur un châssis en bois entoilé, mesurant 70×50 cm. Ce tableau m’a permis de capturer une scène qui m’a profondément marqué lors de mon service national à Djibouti en 1990.
La scène que vous découvrirez sur cette toile représente un endroit particulier : la décharge publique de la Douda. Vous savez, la décharge, cet espace à ciel ouvert où les déchets s’accumulent sur le sol. C’est là que j’ai pris cette photo qui a inspiré cette œuvre d’art.
Imaginez-vous devant la toile : des monticules de déchets se dressent devant vous, formant un décor chaotique et bouleversant. Des Djiboutiens, parmi lesquels un enfant, fouillent avec détermination à la recherche de quelque chose qui pourrait avoir une valeur dans cet océan de débris. Dans l’arrière-plan, vous apercevrez le désert de pierres et de sable. Un ciel bleu saturé de fumée enveloppe l’horizon, révélant une atmosphère lourde.
Les couleurs que j’ai choisies pour cette toile sont volontairement ternes, offrant une palette impressionniste qui reflète les nuances de cette scène particulière. Malgré la lumière saturante de l’après-midi, au moment où j’ai pris cette photo, j’ai voulu transmettre l’atmosphère authentique et lourde qui régnait dans cet environnement.
En contemplant « La Douda« , vous serez confronté à une réalité crue, à la fois déchirante et captivante. Vous pourrez ressentir l’humanité qui émane de cette scène et peut-être vous interroger sur notre rapport aux déchets et à ceux qui en dépendent pour leur survie.
Titre : La Douda
Format : 70×50 cm
Technique : peinture acrylique sur châssis bois entoilé
Qualité : pièce unique composée à la main
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